BIOGRAPHY

Sandra Kheir Sahyoun, born in Lebanon in 1978

Painting: The Quest for Self

Ever since she was a little girl, Sandra intuitively saw painting as a hyphen between her inner world and reality. She taught herself to observe, feel, and understand what is visible in order to internalize it and analyze it and then create realistic images that can sometimes feel like actual photographs.

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Self-taught and free

As a teenager, she took drawing and painting lessons in workshops where she had the chance to meet Lebanese painting masters, Paul Guiragossian and Samir Tabet, who would mark and encourage her to pursue her passion. At the Académie de la Grande Chaumière, she tirelessly trained herself to grasp the anatomy of the human body which had fascinated her for so long.

This attraction for human forms, expressed through shadows and curves that emerge and die on paper, fills her paintings, particularly her portraits, with emotions. Humans have since become and remain to this day one of her favorite themes.

She studied Interior Architecture and Design at the Lebanese Academy of Fine Arts (ALBA) in Beirut, where she excelled and out of which she emerged with a conviction: Creativity is a free essence that would allow her to abolish academic boundaries between interior and exterior design, object design, and even plastic arts.

Decidedly multidisciplinary, Sandra was invited to teach Interior Architecture at ALBA. In 2009, she launched in Beirut, in the industrial city of Bauchrieh, her Architecture and Design studio, a space where she exhibits her furniture and paintings, creations she makes with as much vigor as she puts into her other residential projects: buildings, hotels, officers, wooden chalets.

Leaving…

What does characterize the works of Sandra Kheir Sahyoun? A compelling need to inspire a cultural dimension that reflects her Eastern identity.

For her first exhibition in 2006 at Robert Mouawad Private Museum, Beirut, she painted around forty portraits drawn and photographed during her travels in Yemen, India and Nepal. So many faces that told the poignant stories of their country and their culture.

Little by little, she began to realize that she was looking for her own Lebanese identity, hitherto torn between East and West. Therefore, she began to paint men and women dressed in western wear, deliberately drowned in a background of arabesques. She explored contrasts and mixed between realistic and abstract techniques inspired by geometric patterns and Arabic calligraphy.

Further echoing this cultural mix, she participated in numerous exhibitions in Beirut, Paris, and Vienna where she exhibited her painting in galleries (Kunstraum Gallery - Avatar Gallery), Raiffeisen Bank’s central hall, the parliament, as well as the Vienna City Hall (Rathaus).

… to better find oneself

In 2014, during a walk in a cedar forest in Lebanon, she found herself seized with emotion, feeling the energy that emerges from these gigantic millennia trees. That is how she discovered, in some form of revelation, the answer to all her identity questions. After this moving experience, she embarks on the preparation of a painting exhibition titled “The Cedar in Us” with a strong message which she hopes will resonate in the minds of every Lebanese: that cedar is not just a symbol fixed in the center of a flag. It is a living creature, half-god half-tree, who breathes "in each of us, reminding us of our roots and giving us wings".

 

BIOGRAPHIE

Sandra Kheir Sahyoun, Née au LIBAN en 1978

LA PEINTURE : UNE QUÊTE DE SOI

Depuis sa plus tendre enfance, Sandra ressent intuitivement la peinture comme un trait d’union entre son monde intérieur et la réalité. Elle apprend seule à observer, à sentir et à comprendre ce qui est visible, afin de l’intérioriser, de l’analyser, puis d’en créer une image réaliste qui s’apparente parfois à une photographie.

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Autodidacte et libre

Adolescente, elle suit des cours de dessin et de peinture dans des ateliers où elle a la chance de rencontrer des maîtres de la peinture libanaise, tels que Paul Guiragossian et Samir Tabet, qui la marqueront et l’encourageront dans sa passion. À la Grande Chaumière à Paris, elle s’entraine inlassablement à saisir en quelques traits l’anatomie du corps humain qui l’a si longtemps fascinée.

Cet attrait pour les formes humaines, révélées par des ombres et des courbes qui naissent et meurent sur le papier, imprègne ses dessins, en particulier ses portraits, d’émotion. L’humain devient alors, et demeure jusqu’à aujourd’hui, l’un de ses thèmes de prédilection.

Elle choisit d’étudier l’Architecture d’intérieur et le design à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA) à Beyrouth, où elle réussit brillamment. Elle en ressort avec une conviction : la créativité est une essence libre qui lui permettra d’abolir les limites académiques entre la conception d’espaces intérieurs et extérieurs, le design d’objets et même l’art plastique.

Pluridisciplinaire décidée, Sandra est invitée à enseigner l’Architecture d’intérieur à l’ALBA. En 2009, elle inaugure à Beyrouth, dans la cité industrielle de Bauchrieh, son studio d’Architecture et de Design, un espace où elle expose ses meubles et peintures, des créations qu’elle réalise avec la même vigueur que ses autres projets résidentiels : immeubles, hôtels, bureaux et chalets en bois.

Partir…

Ce qui caractérise les œuvres de Sandra Kheir Sahyoun ? Un besoin impérieux d’y imprégner une note culturelle témoignant de son identité orientale.

Pour sa première exposition en 2006 au Musée Mouawad à Beyrouth, elle peint une quarantaine de toiles de portraits dessinés et photographiés au cours de ses voyages au Yémen, en Inde et au Népal. Autant de visages qui racontent les histoires poignantes de leur pays et de leur culture.

Petit à petit, elle réalise qu’elle est à la recherche de sa propre identité libanaise, jusqu’alors déchirée entre Orient et Occident. Elle se met à peindre des hommes et des femmes vêtus à l’occidentale, délibérément noyés dans un fond d’arabesques. Elle explore les contrastes et expérimente sur une même toile un mélange de techniques réalistes et abstraites inspirées de motifs géométriques et de calligraphies arabes.

Comme en écho à ce métissage culturel, elle participe à de nombreux salons à Beyrouth, Paris et Vienne où elle expose ses tableaux dans des galeries (Kunstraum Gallery - Avatar Gallery), le hall central de la Raifeisen Bank, le Parlement, ainsi qu’à l’Hôtel de Ville - Rathaus - de la capitale autrichienne.

… pour mieux se retrouver

En 2014, au cours d’une marche dans une forêt de cèdres au Liban, elle est saisie d’émotion en ressentant l’énergie qui se dégage de ces gigantesques arbres millénaires. Elle découvre alors, comme une révélation, la réponse à ses questions identitaires. Après cette expérience poignante, elle se lance dans la préparation d’une exposition de peinture intitulée « The Cedar in Us » (Le cèdre en nous). Avec un message fort, dont elle espère qu’il résonnera dans l’esprit de chaque Libanais : le cèdre n’est pas qu’un symbole figé au centre d’un drapeau. C’est un être vivant, mi-dieu mi-arbre, qui respire « en chacun de nous, nous rappelle nos racines et nous donne des ailes ».